SOCIÉTÉ

Drame d’Ornano : situation au 27 novembre 2023

27 novembre 2023 par EBDIMIX

LES BLESSÉS : à l’exception des quatre admis aux soins intensifs du CHU-B, tous les autres ont regagné leur domicile. Ils sont suivis en ambulatoire par les services spécialisés gouvernementaux.

LES 31 DÉCÉDÉS : tous les corps sont identifiés. 23 familles ont déjà reçu l’assistance financière du gouvernement pour l’organisation des veillées et des obsèques. Le nombre de morts n’a jamais été fluctuant (31). Les 8 autres familles encore en concertation, sont attendues par la cellule de crise, pour récupérer l’aide financière gouvernementale.

LES FUNÉRAILLES NE SERONT PAS GROUPÉES : Respect de la mémoire et de la dignité des victimes oblige. Le gouvernement refuse d’instrumentaliser les familles. Il respecte leur volonté, leur droit de décider du lieu, du jour, des circonstances…des obsèques, généralement différents d’une famille à une autre. Son assistance est inconditionnelle.


BON À SAVOIR


AU PARLEMENT : ACM S’EST ARRÊTÉ AUX FAITS, LE RESTE RELÈVE DES ENQUÊTES. Le premier ministre Anatole Collinet Makosso n’a relaté que les faits constants. Il ne voudrait ni influencer, ni orienter les enquêtes. Il n’a non plus accusé les jeunes.

LE POURQUOI : les autres questions sont du ressort des enquêtes administrative et judiciaire. L’enquête administrative dira ce que prévoient les textes…si c’était la seule façon de procéder au recrutement. Ce qui conduira à déterminer les failles et les dysfonctionnements.

CE QUI EST ATTENDU DE L’ENQUÊTE ADMINISTRATIVE : les failles seront transformées en fautes administratives, pour savoir qui en était à l’origine et qui a commis une faute, afin que l’administration sanctionne la faute.

SUR LE PLAN JUDICIAIRE : si la faute est une infraction prévue par le code pénal, elle est passible de poursuites. Les personnes qui l’ont commise vont être jugées. Au départ, des dysfonctionnements, on cherche les auteurs et on inflige les sanctions administratives. Cela étant, le juge interviendra pour engager la procédure pénale et déterminer la ou les personnes qui répondront civilement.

SI LA COMMISSION D’ENQUÊTE VEUT ENTENDRE LE PREMIER MINISTRE, NOUS IRONS.

Source : Anatole Collinet Makosso, déjeuner avec la presse du 26 novembre 2023.